Bienvenue

Bienvenue à tous ! Voici le blog de l'équipe de la 28ème édition des chantiers Inde Espoir.
Nous partons cette année à H.D. Kote (Etat du Karnataka) afin de reconstruire les locaux de la St Mary's Kannada Higher Primary School.
L'argent que nous récoltons servira à financer le tiers de la reconstruction de l'école :
matériaux, salaires maçons et architecte, entreprise de construction

"La vie est une aventure, Ose la" (Mère Teresa)


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jeudi 24 juillet 2008

Petite description d’un chantier indien par trois ESTPiens.

Rappel de la mission : Construction d’une école primaire sur deux étages, avec pas moins de 12 classes, 20 ouvriers, et plus de 3427,22 m3 de sable tamiser !

Troisiéme semaine de mission : nous avons deja pu observer chez les autochtones certaines pratiques fort différentes des notres.

Premier bilan concernant l’outillage ou plutot l’armement utilisé :
- absence TOTALE de brouette, á la place, il semblerait qu’un service 12 pieces de superbes assiettes mettaliques ou plastiques soit plus pratique !
- Afin de completer le service, une bonne pelle-beche TATA est de rigueur. Utilisation a la guise de l’utilisateur pour le sable, les gravier, le beton, le ménage, enfin tout quoi !
- Oubliez notre bon vieux niveau a bulle ou télémetre laser pour les plus high-tech ! Un long tuyau transparent rempli d’eau et l’application du principe des vases communiquants (vive l’hydrostat !) fait l’affaire.
- Seul outil commun avec nos missions européennes : une bétonneuse ! Seul probleme : le materiel est difficile a régler et le démarrage manuel un peu compliqué…
- Pour le travail en hauteur, il semberait que les indiens meprisent l’echafaudage metallique et optent pour des traverses en bois reliées a l’ancienne par un bon brelage, bref, une plate-forme á la scoute ! Mais bien sur pour garantir le travail en securite, la ficelle est simplement extraite de fibres de noix de coco.

Second bilan concernant les autochtones eux-même :
- Ils dorment, se lavent, mangent, font leurs ###,…et travaillent sur place. (Une cuisiniere est la toute la journee.
- Ils travaillent 6 jours sur 7 (le Dimanche, on enfile le jogging) et gagnent entre 150 et 250 roupies par jour (2 - 4 euros)
- Les premiers jours furent un peu difficiles mais tres vite nous avons sympathisé, nous en sommes maintenant a jouer au foot ou volley en “after-work” ou “before-rain”. Bref l’ambiance sur le chantier est sympa mais la communication un peu limitée car ils parlent tres tres peu anglais et nous : “salpa salpa, gotto Kannada” (je parle tres tres tres tres peu Kannada).
- Le rythme est relativement bon, et la journée ponctuée de la traditionnelle “tea break” (thé au lait ultra-sucré mais qui se laisse aprrécier – pour les plus aventureux du moins)


A propos de la securite, nous avons tenu a y faire une rubrique toute speciale pour rassurer nos agents restés en France (chers parents si vous nous entendez…).
En effet, le port du casque et des chaussures de sécurité est to-ta-le-ment respecté ; il semblerait toutefois que le casque indien soit une serpillere ou une casquette et que la chaussure de référence (indienne) soit la tongue ! Autre élément qui semble obligatoire sur le chantier indien a notre plus grande joie (et surtout celle des filles) : LA MOUSTACHE!
De plus, afin de rentabiliser au mieux la construction, les enfants s’installent dans leur nouvelle classe dés que l’enduit est terminé, en plein chantier, avec des briques qui volent, des assiettes de ciment, bref …pas de probleme !

Enfin, toujours dans la rubrique sécu, chers parents, amis, sachez que nous nous amusons bien et avons meme pu profiter du feu d’artifice du 14 juillet fêté deux jours plus tard en Inde (peut-etre le decalage horaire…). En effet, Djempa, ouvrier sur le chantier, a voulu jouer a l’apprenti-chimiste. Voici le petit protocle experimental si vous souhaitez le réaliser chez vous. Prenez tout d’abord un grand tonneau de 200 litres vide. Y ajouter 4 sacs de chaux (surtout pas 3 car sinon ca marche pas !). Ensuite, versez peu a peu de l’eau tout en remuant avec une barre a mine. Attendez l’ebullition. PAUSE !. Bon, il faut aussi choisir son jour pour cette experience ; préférez l’unique jour du mois ou votre “big boss” vient faire la visite de chantier. Il faut aussi que Sister Jane, la principale de l’école soit lá, ainsi que Suresh votre chef de chantier. Assurez vous qu”ils vous regardent et soient relativement proche. REPRENONS. Dés que l’ebullition prend, éloignez vous un petit peu (mais surtout pas trop !) et lá…vous pourrez admirer un joli champignon de chaux chaud (ahahah…). Conclusion de votre experience : 3 de vos superieurs avec des brulures assez consquentes, et votre oeil serieusement amoché pendant quelques jours (et dont on ne sait toujours pas si il a retrouvé toutes ses capacities !).

C’est ainsi la vie sur le chantier de l'ecole primaire St Mary en direct de HD-Kote (Karnataka), agents de mission : Vincent, Maxime et Damien

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