Lorsque nous avons appris il y a huit mois que nous travaillerions dans une école, chacun s'est réjoui de vivre parmi des enfants indiens, de les connaître et de découvrir, peut-être, leurs familles après le chantier. Quelques jours avant que celui-ci ne se termine, c'est en effet avec une pointe de nostalgie que nous allons quitter les centaines de gamins hurlants que nous avions à traverser cinq ou six fois par jour, pour nous rendre au travail et en revenir.
Le premier jour, nous avions eu droit a une magnifique réception, avec chants, danse et fanfare. Les enfants, très curieux mais un peu intimidés, se déridèrent franchement devant notre chanson de cour de récré, "je mets le doigt devant, je fais le boogie-woogie" - dès ce moment-la et pour tout le séjour, notre équipe a été apostrophée par d'espiègles BOUGIWOUGI!! des qu'elle passait à moins de 30 mètres d'un enfant de Saint Mary's school.
Nos petits camarades raffolent des serrages de mains, et l’on sent au sein de l’équipe se developper des vocations de politicien! Ils aiment aussi vous demander votre nom, What’s your name étant parfois la seule phrase d’anglais qu’ils connaissent, avec le poli How are you. Une autre locution courante est le Kussumbari!!. Il parait qu'en Kannada cela signifie "prends-moi sur ton dos": la horde de petits schtroumpfs en uniformes bleus s'est vite prise au jeu de quelques-uns d'entre nous, qui eurent l'idée diabolique de leur proposer une petite cavalcade a dos d'étudiant français. Depuis deux ou trois semaines, ceux-là sont bien punis, puisqu'ils doivent rentrer du chantier avec une grappe de cinq gosses à chaque bras, deux autres s'agrippant au T-shirt ou aux cheveux. On préfère encore les écuelles de ciment (Banli garai).
Enfin, le "camera pliz", parfois agrémenté d'un "single photo pliz", doit être mentionné. C'est quelque chose d'étonnant et de pratique pour les touristes que nous sommes que les Indiens en général, et les enfants en particulier, adorent se faire prendre en photo pour se voir sur l'écran ensuite, faute sans doute d'appareil numérique abordable pour la plupart d'entre eux. Le problème est qu’il est impossible de prendre un portrait individuel sans que le reste des charmants bambins ne rapplique dans une atroce cohue, ni de ranger son appareil sans se le voir aussitôt reprocher par une tripotée de frimousses mécontentes.
Il n'en reste pas moins que nous avons immensément apprécié d'etre si souvent au contact de tous ces enfants; beaucoup d'entre nous étaient très heureux, apres le chantier, de se "ressourcer" en une simple traversée de cour. Au chapitre des regrets, celui de n’avoir que peu joué avec les enfants. A part deux foot, un épervier et quelques tentatives avortées pour nous apprendre leurs jeux, nos contacts se seront “réduits” à de franches rigolades et à des bains de foule. Ce week-end toutefois, deux d’entre nous ont eu une introduction au cricket, pédalé sur les vélos locaux, et visité quelques maisons. Tout ca entrecoupé, évidemment, de Kussumbari endiablés, on ne se refait pas.
Le premier jour, nous avions eu droit a une magnifique réception, avec chants, danse et fanfare. Les enfants, très curieux mais un peu intimidés, se déridèrent franchement devant notre chanson de cour de récré, "je mets le doigt devant, je fais le boogie-woogie" - dès ce moment-la et pour tout le séjour, notre équipe a été apostrophée par d'espiègles BOUGIWOUGI!! des qu'elle passait à moins de 30 mètres d'un enfant de Saint Mary's school.
Nos petits camarades raffolent des serrages de mains, et l’on sent au sein de l’équipe se developper des vocations de politicien! Ils aiment aussi vous demander votre nom, What’s your name étant parfois la seule phrase d’anglais qu’ils connaissent, avec le poli How are you. Une autre locution courante est le Kussumbari!!. Il parait qu'en Kannada cela signifie "prends-moi sur ton dos": la horde de petits schtroumpfs en uniformes bleus s'est vite prise au jeu de quelques-uns d'entre nous, qui eurent l'idée diabolique de leur proposer une petite cavalcade a dos d'étudiant français. Depuis deux ou trois semaines, ceux-là sont bien punis, puisqu'ils doivent rentrer du chantier avec une grappe de cinq gosses à chaque bras, deux autres s'agrippant au T-shirt ou aux cheveux. On préfère encore les écuelles de ciment (Banli garai).
Enfin, le "camera pliz", parfois agrémenté d'un "single photo pliz", doit être mentionné. C'est quelque chose d'étonnant et de pratique pour les touristes que nous sommes que les Indiens en général, et les enfants en particulier, adorent se faire prendre en photo pour se voir sur l'écran ensuite, faute sans doute d'appareil numérique abordable pour la plupart d'entre eux. Le problème est qu’il est impossible de prendre un portrait individuel sans que le reste des charmants bambins ne rapplique dans une atroce cohue, ni de ranger son appareil sans se le voir aussitôt reprocher par une tripotée de frimousses mécontentes.
Il n'en reste pas moins que nous avons immensément apprécié d'etre si souvent au contact de tous ces enfants; beaucoup d'entre nous étaient très heureux, apres le chantier, de se "ressourcer" en une simple traversée de cour. Au chapitre des regrets, celui de n’avoir que peu joué avec les enfants. A part deux foot, un épervier et quelques tentatives avortées pour nous apprendre leurs jeux, nos contacts se seront “réduits” à de franches rigolades et à des bains de foule. Ce week-end toutefois, deux d’entre nous ont eu une introduction au cricket, pédalé sur les vélos locaux, et visité quelques maisons. Tout ca entrecoupé, évidemment, de Kussumbari endiablés, on ne se refait pas.
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