Bienvenue

Bienvenue à tous ! Voici le blog de l'équipe de la 28ème édition des chantiers Inde Espoir.
Nous partons cette année à H.D. Kote (Etat du Karnataka) afin de reconstruire les locaux de la St Mary's Kannada Higher Primary School.
L'argent que nous récoltons servira à financer le tiers de la reconstruction de l'école :
matériaux, salaires maçons et architecte, entreprise de construction

"La vie est une aventure, Ose la" (Mère Teresa)


Pour l'utilisation pratique du blog :
Nous essaierons de mettre à jour aussi régulièrement que possible le blog, ainsi que des photos. Vous retrouverez dans le menu de gauche tous les articles précédents. N'oubliez pas qu'un blog est un journal pour vous faire partager nos petites aventures quotidiennes, mais vous pouvez aussi interagir avec nous en nous laissant vos commentaires qui seront les bienvenus et rendront ce blog vivant ! il suffit juste de cliquer en bas des posts !


samedi 26 juillet 2008

Les enfants de l'ecole


Lorsque nous avons appris il y a huit mois que nous travaillerions dans une école, chacun s'est réjoui de vivre parmi des enfants indiens, de les connaître et de découvrir, peut-être, leurs familles après le chantier. Quelques jours avant que celui-ci ne se termine, c'est en effet avec une pointe de nostalgie que nous allons quitter les centaines de gamins hurlants que nous avions à traverser cinq ou six fois par jour, pour nous rendre au travail et en revenir.
Le premier jour, nous avions eu droit a une magnifique réception, avec chants, danse et fanfare. Les enfants, très curieux mais un peu intimidés, se déridèrent franchement devant notre chanson de cour de récré, "je mets le doigt devant, je fais le boogie-woogie" - dès ce moment-la et pour tout le séjour, notre équipe a été apostrophée par d'espiègles BOUGIWOUGI!! des qu'elle passait à moins de 30 mètres d'un enfant de Saint Mary's school.
Nos petits camarades raffolent des serrages de mains, et l’on sent au sein de l’équipe se developper des vocations de politicien! Ils aiment aussi vous demander votre nom, What’s your name étant parfois la seule phrase d’anglais qu’ils connaissent, avec le poli How are you. Une autre locution courante est le Kussumbari!!. Il parait qu'en Kannada cela signifie "prends-moi sur ton dos": la horde de petits schtroumpfs en uniformes bleus s'est vite prise au jeu de quelques-uns d'entre nous, qui eurent l'idée diabolique de leur proposer une petite cavalcade a dos d'étudiant français. Depuis deux ou trois semaines, ceux-là sont bien punis, puisqu'ils doivent rentrer du chantier avec une grappe de cinq gosses à chaque bras, deux autres s'agrippant au T-shirt ou aux cheveux. On préfère encore les écuelles de ciment (Banli garai).
Enfin, le "camera pliz", parfois agrémenté d'un "single photo pliz", doit être mentionné. C'est quelque chose d'étonnant et de pratique pour les touristes que nous sommes que les Indiens en général, et les enfants en particulier, adorent se faire prendre en photo pour se voir sur l'écran ensuite, faute sans doute d'appareil numérique abordable pour la plupart d'entre eux. Le problème est qu’il est impossible de prendre un portrait individuel sans que le reste des charmants bambins ne rapplique dans une atroce cohue, ni de ranger son appareil sans se le voir aussitôt reprocher par une tripotée de frimousses mécontentes.
Il n'en reste pas moins que nous avons immensément apprécié d'etre si souvent au contact de tous ces enfants; beaucoup d'entre nous étaient très heureux, apres le chantier, de se "ressourcer" en une simple traversée de cour. Au chapitre des regrets, celui de n’avoir que peu joué avec les enfants. A part deux foot, un épervier et quelques tentatives avortées pour nous apprendre leurs jeux, nos contacts se seront “réduits” à de franches rigolades et à des bains de foule. Ce week-end toutefois, deux d’entre nous ont eu une introduction au cricket, pédalé sur les vélos locaux, et visité quelques maisons. Tout ca entrecoupé, évidemment, de Kussumbari endiablés, on ne se refait pas.

jeudi 24 juillet 2008

Photos du chantier

Le chantier c'est avant tout :

un travail des tranchees








du style dans le geste

un peu de grace


l'apprentissage du travail avec Lara




... monter vers les sommet (ou plutot le premier etage)



bref, une equipe de choc



pour un reconfort chaque semaine

Petite description d’un chantier indien par trois ESTPiens.

Rappel de la mission : Construction d’une école primaire sur deux étages, avec pas moins de 12 classes, 20 ouvriers, et plus de 3427,22 m3 de sable tamiser !

Troisiéme semaine de mission : nous avons deja pu observer chez les autochtones certaines pratiques fort différentes des notres.

Premier bilan concernant l’outillage ou plutot l’armement utilisé :
- absence TOTALE de brouette, á la place, il semblerait qu’un service 12 pieces de superbes assiettes mettaliques ou plastiques soit plus pratique !
- Afin de completer le service, une bonne pelle-beche TATA est de rigueur. Utilisation a la guise de l’utilisateur pour le sable, les gravier, le beton, le ménage, enfin tout quoi !
- Oubliez notre bon vieux niveau a bulle ou télémetre laser pour les plus high-tech ! Un long tuyau transparent rempli d’eau et l’application du principe des vases communiquants (vive l’hydrostat !) fait l’affaire.
- Seul outil commun avec nos missions européennes : une bétonneuse ! Seul probleme : le materiel est difficile a régler et le démarrage manuel un peu compliqué…
- Pour le travail en hauteur, il semberait que les indiens meprisent l’echafaudage metallique et optent pour des traverses en bois reliées a l’ancienne par un bon brelage, bref, une plate-forme á la scoute ! Mais bien sur pour garantir le travail en securite, la ficelle est simplement extraite de fibres de noix de coco.

Second bilan concernant les autochtones eux-même :
- Ils dorment, se lavent, mangent, font leurs ###,…et travaillent sur place. (Une cuisiniere est la toute la journee.
- Ils travaillent 6 jours sur 7 (le Dimanche, on enfile le jogging) et gagnent entre 150 et 250 roupies par jour (2 - 4 euros)
- Les premiers jours furent un peu difficiles mais tres vite nous avons sympathisé, nous en sommes maintenant a jouer au foot ou volley en “after-work” ou “before-rain”. Bref l’ambiance sur le chantier est sympa mais la communication un peu limitée car ils parlent tres tres peu anglais et nous : “salpa salpa, gotto Kannada” (je parle tres tres tres tres peu Kannada).
- Le rythme est relativement bon, et la journée ponctuée de la traditionnelle “tea break” (thé au lait ultra-sucré mais qui se laisse aprrécier – pour les plus aventureux du moins)


A propos de la securite, nous avons tenu a y faire une rubrique toute speciale pour rassurer nos agents restés en France (chers parents si vous nous entendez…).
En effet, le port du casque et des chaussures de sécurité est to-ta-le-ment respecté ; il semblerait toutefois que le casque indien soit une serpillere ou une casquette et que la chaussure de référence (indienne) soit la tongue ! Autre élément qui semble obligatoire sur le chantier indien a notre plus grande joie (et surtout celle des filles) : LA MOUSTACHE!
De plus, afin de rentabiliser au mieux la construction, les enfants s’installent dans leur nouvelle classe dés que l’enduit est terminé, en plein chantier, avec des briques qui volent, des assiettes de ciment, bref …pas de probleme !

Enfin, toujours dans la rubrique sécu, chers parents, amis, sachez que nous nous amusons bien et avons meme pu profiter du feu d’artifice du 14 juillet fêté deux jours plus tard en Inde (peut-etre le decalage horaire…). En effet, Djempa, ouvrier sur le chantier, a voulu jouer a l’apprenti-chimiste. Voici le petit protocle experimental si vous souhaitez le réaliser chez vous. Prenez tout d’abord un grand tonneau de 200 litres vide. Y ajouter 4 sacs de chaux (surtout pas 3 car sinon ca marche pas !). Ensuite, versez peu a peu de l’eau tout en remuant avec une barre a mine. Attendez l’ebullition. PAUSE !. Bon, il faut aussi choisir son jour pour cette experience ; préférez l’unique jour du mois ou votre “big boss” vient faire la visite de chantier. Il faut aussi que Sister Jane, la principale de l’école soit lá, ainsi que Suresh votre chef de chantier. Assurez vous qu”ils vous regardent et soient relativement proche. REPRENONS. Dés que l’ebullition prend, éloignez vous un petit peu (mais surtout pas trop !) et lá…vous pourrez admirer un joli champignon de chaux chaud (ahahah…). Conclusion de votre experience : 3 de vos superieurs avec des brulures assez consquentes, et votre oeil serieusement amoché pendant quelques jours (et dont on ne sait toujours pas si il a retrouvé toutes ses capacities !).

C’est ainsi la vie sur le chantier de l'ecole primaire St Mary en direct de HD-Kote (Karnataka), agents de mission : Vincent, Maxime et Damien

mardi 22 juillet 2008

Un week-end a dos d'elephant !






Le week-end dernier avait ete, pour la petite escouade de Frenchies, l'occasion d'une viree culturelle au palais du Mahahahaharajah de Mysore (dont nous apprimes qu'il fut membre du Club des Jacobins pendant la Revolution francaise), maintes fois reconstruit mais toujours superbe lorsqu'il s'illumine a la tombee de la nuit. Pour le deuxieme week-end, nous avons reequilibre les choses : point de sensibilisation a l'histoire politico-economique de la region, point de marchandage dans les echoppes surchargees des ruelles etroites... Nos sisters nous firent decouvrir la face cachee de l'Inde profonde : la jungle (prononcez "djun-gueule"). Ce n'est pas la jungle birmane pour les fans d'Indochine et de leur tube "L'Aventurier" mille fois entendu en soiree. Mais c'est assez proche. On y trouve notamment, parmi la faune exotique, des elephants.



L'elephant d'Asie est plus court sur pattes et plus trappu que son lointain cousin d'Afrique. Les femelles n'ont pas de defenses, et tous portent une bosse sur le dos comme des dromadaires (en Afrique les sommets de ces montures sont tout plats). Apres un long chemin cahotique sur les routes cabossees de la campagne indienne (le car joue a peu pres le meme role que les tape-culs qu'on trouve dans les jardins d'enfants chez nous), nous parvenons a bord de courants rapides. Un bac nous conduit sur l'autre rive, ou s'etend le "Durbar Camp", une reserve naturelle de plusieurs centaines d'hectares ou vivent en semi-liberte une vingtaine d'elephants. Notre lever matinal (6h) nous autorise a assister a la toilette des grosses bebetes. L'un apres l'autre, males et femelles, petits et grands descendent majestueusement dans l'eau pour s'y faire frotter et masser par leurs conducteurs (= les "cornacs"). Nous faisons naturellement une moisson de photos. Les pieds dans l'eau, certains osent meme s'approcher des mastodontes et les caresser. Quelques uns ont droit a des "benedictions" avec la trompe delicatement posee sur le cuir chevelu.

Apres la toilette, les enormes mammiferes remontent lentement, solennellement la pente abrupte qui mene a une petite cabane perchee en hauteur, ou les touristes s'appretent a embarquer sur ces vaisseaux de chair et d'os. Une fois en voiture, la ballade est un peu courte, mais elle vaut le detour. Ca tangue la-haut, on attraperait presque le mal d'elephant, si l'on n'etait pas immediatement embaumes par la sagesse de ces dignes compagnons de route !


De retour sur la terre ferme, nous faisons route (toujours sur le tape-cul) vers un monastere bouddiste erige en 1962, peu apres l'invasion de Lhassa par les troupes communistes chinoises, dans l'espoir de perpetuer les traditions pluriseculaires du Bouddhisme tibetain. L'endroit ne paye pas de mine, il est meme un peu isole au milieu des palmiers. Mais l'interieur se revele une veritable cite interdite, fourmillant de centaines de bonzes au crane rase et vetus de robes pourpres en bandouliere comme jadis les Patriciens portaient la toge a Rome. Au son du gong, nous penetrons religieusement dans le batiment central, une immense salle de priere aux couleurs chatoyantes et aux ors fins. En un clin d'oeil, plusieurs centaines de ces "guerriers pacifiques" envahissent le lieu et s'y installent les jambes en tailleur pour entamer la priere rituelle, faite de chants repetes comme des mantras et d'oscillations du buste d'avant en arriere. La scene est veritablement pittoresque. Nous nous retirons discretement (subrepticement, j'ai reussi a caser ce mot!) par respect pour le recueillement des moines, puis regagnons les jardins fleuris qui diffusent un parfum mystique. Au passage, je me fais harponner par des touristes indiens qui tiennent ab-so-lu-ment a se faire prendre en photo a cote d'un Blanc. Il faut comprendre : ici, plus le teint est clair, plus on est apprecie...







Un safari photo sera la troisieme etape de cette excursion a la cadence rapide, qui ne trahit pourtant aucun empressement. L'inde etire le temps et le fige. Nous perdons progressivement les notions de jours, d'heures, pour ne plus respirer qu'a l'unisson des (tres frequentes) coupures de courant, qui marquent le principal tempo de la vie quotidienne. Le safari, donc, fut presque decevant, si l'on en juge par le nombre d'animaux apercus : quelques troupeaux de daims a l'echine pommelee, un aigle haut perche sur une branche touffue qui le dissimulait a nos regards percants, un singe effraye fuyant l'objectif de nos appareils photos, deux ou trois buffles sauvages... La meilleure trouvaille fut une famille d'elephants, apercue au loin, qui joua un moment a cache-cache avec nos zooms avant de s'y derober completement. C'est l'ambiance desordonnee au sein de la fourgonnette qui aura le plus caracterise cette sortie : une cacophonie de rires etouffes, de pincements a nos voisins de banquettes et, surtout, de grosses bousculades vers la fenetre a chaque alerte du guide, qui cherchait desesperement a maintenir le silence...













Nous rentrames satisfaits -- et epuises -- d'une telle expedition. Heureusement, de bonnes paillasses bien seches, etalees a meme le sol de beton, nous attendaient, et nous ne tardames pas a nous endormir. Les dimanches matin a H.D. Kote sont encore plus matinaux que les jours de semaine. On s'y leve tot pour assister a la messe de 8h30, qui dure, dure, dure... principalement a cause de la logorhee legendaire du cure, dont l'homelie (27 min. ce matin), prononcee dans une langue inconnue, avec une grande barbe, l'index pointe vers le Ciel et des intonations en soubresauts, me donne parfois l'impression d'appartenir a une armee de revolutionnaires rouges qu'haranguerait un Lenine survolte.







L'apres-midi dominical fut consacre a une promenade aux accents tres "famille". Nous allames visiter un grand herboriste dans un hameau situe a quelques encablures de notre bourg. Tout en parcourant les allees ensoleillees de son potager-verger, il nous enseigna les grands principes de la medecine ayurvedique, selon une tradition qu'il tient de son pere, qui lui-meme la tenait de son grand-pere... Assis tous en rond dans son laboratoire, il nous servit plusieurs decoctions apaisantes qui pour la toux, qui pour les maux d'estomac ou le transit intestinal. L'aloe vera est un remede a tout ! Pour ceux qui connaissent Les bronzes font du ski, nous avons pense tres fort a la scene ou ils sont invites a boire de la gnole dans un chalet perdu, et Michel Blanc demande aux paysans : "Et, le crapaud, vous le faites rentrer comment dans la bouteille ?" avant de s'effondrer lui-meme sur sa chaise...



Voila pour le charmant week-end de sensibilisation culturelle. Je suis heureux a l'idee qu'on aura tous des histoires a raconter au coin du feu a nos petits-enfants...




* Charlie





dimanche 20 juillet 2008

Samedi, jour des elephants !


Nous voici a la fin d'un bon petit WE. Samedi, direction le karnataka profond. Au progamme, matinee avec nos amis les elephants, suivi de la visite d'un temple tibetain. Pour finir, petit safari dans une reserve naturelle avec ses daims...et ses elephants sauvages !

mercredi 16 juillet 2008

Petite photo du milieu de semaine derniere

Petit clin d'oeil pour la journee de mercredi ainsi que de la fin de la semaine. Heureusement tout le monde a pu partir samedi a la decouverte de la faune et la flore indienne. Aujourd'hui, le trafic revient a la normal pour tout le monde petit a petit !

emergency emergency

Trop fiers dee notre resistance physique depuis le debut de notre aventure indienne, songeant meme a revendre nos stocks de medicaments, il semblerait cependant que la roue ait tourne...
Chers parents et grand-meres inquiets, nous deplorons a ce jour 4 pertes au sein de notre equipe et cela en 2h de temps!
En tant que resp'sante, j'ai enfin pu exercer mes talents d'infirmiere en installant au milieu de notre unique lieu de vie un veritable dispensaire de fortune, en previsison de l'epidemie qui menace notre joyeuse equipe...
Si le moral reste au beau fixe, nous tirons cependant notre premiere lecon d'humilite de jeunes occidentaux aseptises en Inde...
Margot

Les batisseurs dans la presse



Grace a la gentillesse de Sister Jane qui a bien voulu nous le traduire en anglais, voici l'article paru il y a quelques jours dans la rubrique "nouvelles speciales" du journal local, le Prajavani News, suite a la visite sur le chantier d'un de ses journalistes.



HD Kote: En cette epoque ou les gens ne travaillent pas comme ils le devraient, meme apres s'etre vus proposer de justes salaires, il existe un groupe d'etudiants qui a parcouru tout la distance depuis la France pour travailler un mois gratuitement a la construction du batiment scolaire de St. Mary's Kannada Higher Primary School. Vous etes surpris? Surement, il doit en etre ainsi.


L'equipe a pour guide le Pere Christian Mellon, un jesuite, et compte quatorze etudiants suivant differents cursus, comme celui d'ingenieur, de medecine, de sciences politiques, de litterature, de commerce, de musique et d'ortophonie. Mlle Maud est la chef du groupe, et M. Damien le dirige sur le chantier. Les autres membres sont Perrine, Violaine, Margot, Charlotte, Delphine, Marie, Maxime, Bruno, Alexandre, Corentin, Charles et Vincent.


Le groupe est tres consciencieux et travaille de neuf heures du matin a quatre heures et demie du soir, avec une courte pause pour le the et le dejeuner. Ils preferent travailler comme les autres ouvriers, a leurs cotes, pour apprendre le metier et avoir une interaction avec eux. Leur devise est Service. Durant leurs vacances, ils travaillent pour gagner l'argent requis par leurs etudes et pour visiter d'autres pays, afin d'apprendre la culture et d'avoir l'experience de travail.


Pendant leurs voyages, ils portent avec eux tout leur equipement, et ne comptent par sur des porteurs pour cela. Parmi eux, il n'y a pas de discrimination entre les sexes. Tous travaillent de maniere egale. Filtrer le sable, construire les murs avec les macons, porter le fer, etc. etc., ils sont prets a tout faire. Il y a beaucoup a apprendre d'eux, comme leur intense travail, leur devise de service, leur ponctualite et leur assiduite, leur dignite dans le travail... Dans une culture c0mme la notre ou nous pensons que ceux qui ont une meilleure education ne travaillent pas ou [??? le traducteur renonce pour trois mots] nous avons besoin d'apprendre la dignite du travail aupres d'eux, a savoir que tout travail est digne et que tous, dans la societe, sont egaux.


mardi 15 juillet 2008

Premiere semaine de chantier...poils aux pieds

Namaste !
Au bout d une semaine de chantier, l’equipe est toujours en vie malgres quelques pieds emputes, des visages defigurés, et quleques intestins malmenés….il fallait bien que ca commence !

Blog a part, cette premiere semaine s’est ecoulee au rythme des grains de sable que nous egrainons jours (40 degres sous le soleil) et nuits (envelopes sous nos moustiquaires bein qu’inutiles). Palmiers, sable chaud et fin, lunettes de soleil, … gants de chantier : on se croirait presque a Quimiac sur mer ! Plus concrete(ment) nous offrons nos bras et avant-bras au tamisage du sable, necessaire a la fabrication du ciment, beton et autres substances suspectes qui nous permettent de faire la multiplication des 5 murs et 2 fenetres : notre palmares affiche 2 salles de classes terminees a cette heure, et tandis que nous achevons la troisieme, celles-ci se sont remplies de petits bambins bruyants, et ce pour notre plus grand plaisir !

Ittigue, gale, niru, tsuna et filtered sand resument nos conversations profondes et hautement intellectuelles avec les ouvriers Lara, Capt”ain, Snake man, et Ishwara. Mais nous sympatisons rapidement : quand on sue ensemble a grosses gouttes, ça soude ! A noter tout de meme une certaine fantaisie dans “l’organisation” telle que comprise par les indiens, qui s’amusent a nous faire deplacer des tas de graviers une fois a droite, une fois a gauche, a remplir des bassines de sable qu’ils iront vider par la suite. Par ailleurs, ça fait maintenant une semaine que “les briques arrivent demain” … pour l’instant nous persistons dans notre travail de tamisage, encore et toujours…

L’aprem’, sitôt rentrés, une petite tasse de thé avalée, les soeurs continuent la bamboula avec nous. En vrac, nous vous devoilons en exclusivité (les photos de Paris-Match special Edition a HD-Kote suivront) les peripeties de la team Collector :
- lamentable essai de la part des frenchies de s’initier a la grace des danses bollywoodiennes, provoquant les fous-rires de sister Mila, experte dans ce domaine
- tentative de battre le record-du-monde-d-entssage-d-etudiants-sisters-father-et-conductuer-de-nuit-dans-une-jeep-peu-fiable-et-prevue-pour-six : record explose : NOUS TENONS a 17 !!! avec les sisters sur les genoux des garçons…hein alex ?!?
- formation de petits zizous indiens…y’a encore du chemin a faire, ca se rapproche plus d’une sioule que d’un match digne du Stade de France.
- Et enfin, hier soir, nous remercions toutes les mamans ayant formes leurs enfants selon Ginette Mathiot ou les cakes de Sophie : le repas francais concocté a l’indienne pour le 14 juillet fut un succes ! Et ce malgres la coupure d’electricite quotidienne qui nous a constraint a eplucher, peler, decouper et cuire notre ratatouille dans le noir !

Et c’est reparti mon kiki pour une nouvelle semaine riche en pauses thé sucrés. L’equipe s’est bien reposee ce week-end en jouant aux touristes “Guide du routard” a Mysore : un marché riche en couleurs, une ville riche en odeurs et en bruits nocturnes, des saris en soie…riches tout court (merci aux papas de renflouer le decouvert des comptes en banque de Mesdemoiselles Charlotte, Maud, Delphine et Perrine…mais on vous rassure, ils sont su-perbes ! )

On vous envoie tous nos bisous parfumés au stop-insecte, écran-total et effluves des epices des cuisines d’á côté.

A bientot pour la prochaine.
HD Kote, Damien, Maud et Corentin pour l Equipe d Inde Espoir 2008, A vous Paris…


Les enfants de l'ecole


mercredi 9 juillet 2008

Enfin nos petites frimousses !

L equipe a Bangalore avec Father Claude qui nous a recu

Ici c est chez nous, vue de notre maison : l ecole primaire Saint Mary

L accueil des enfants le premier jour en fanfare

Notre chantier

Ici ussi c est chez nous ou presque, c est un lac superbe a quelques minutes de marche


A tres bientot

lundi 7 juillet 2008

On y est !!!

Bonjour a tous,

Enfin un message après une semaine en Inde.
Tout a commence pour certains pour le mieux par un voyage en premiere sur Air France: champagne a gogo et caviar (indien).

Une semaine a Bangalore dans un foyer jesuite nomme Ashirvad. Au programme: mise en condition pour affronter une immense ville indienne tres polluee.
Petit cours de conduite indienne: prenez une voiture ( plus ou moins fiable), enlevez tout le superflu (retro, cligno…), gardez surtout un bon KLAXON qui vous permettra d avertir les autres automobilistes (ou jeunes francais (es) dans les parages) de votre presence ou de votre intention de changement de direction. Doublez a votre convenance par la droite ou la gauche, ou par la voie reserve au vehicules en face et meme en cas d extreme embouteillage, n hesitez pas a emprunter le trottoir.

Voila pour la conduite. Revenons au programme. Quelques points forts de notre visite mijotee par father Claude.

Les Slums (bidonvillles). Nous en avons visite deux. Les conditions de vie sont tres dures mais les indiens toujours accueillant et les enfants heureux de notre visite. Un petit the nous est offert, miraculeusement aucune perte a deplorer.

Autre point fort, conference sur la sante des indiens par un specialiste createur d une ONG mondialement connu ( travaillant avec medecin du monde) : People Health Movement.

Enfin pour finir sur Bengalore, une journee intensive de visite de temple et de decouverte des cinq principales religions en Inde.

Depart pour HD Kote en bus avec 7 heures de voyage pour 150 Km. On remercie Sainte Rita ( patronne des causes desesperees) d etre arrives en vie. En prime un Bollywood avec de grands acteurs et un scenario du tonnerre, le tout en Hindi ( on vous rapporte un DVD).

Decouverte a minuit de nos appartements. Petite description, prenez une salle de classe suffisement grande pour allonger 14 corps, un rideau de chastete pour separer filles et garcons ( pact moral pour Monsieur et Madame Hay), ne negligez pas la durete du sol que vous adoucirez par une fine couche ( 0,2 cm) de paille tressee. En guise de sanitaire, vous ferez venir vos toilettes de Turquie ( tres bonne qualite), ne vous encombrez pas d une chasse d eau, un seau fera l affaire, agrandissez un peu l espace afin de pouvoir vous doucher avec ce meme seau.

Le lendemain, visite des alentours de HD Kote ( 4000 habitants). Vegetation luxuriante entre perroquets et palmeraie et indiens tres accueillants, the a gogo ( toujours sans tourista).

Les Sisters chez qui nous sommes sont adorables. Avis aux Mamans, prevoyez des menus regime a notre retour: pates, riz, patates, haricots, bananas, soupes, crudités, viandes, toujours le the,…

Ce matin, nous avons eu l accueil des enfants de l ecole (1100 eleves de l ecole primaire). Grand moment, nous etions comme 7 Lady Di et 8 Princes de Galles. Nous avons recu des fleurs et profite d un spectacle d une heure avec des danses, mimes, chants, discours… Nous avons alors pu mettre en pratique nos talents et faire notre chore avec les 1 100 eleves qui ont danse avec nous le boogie.

L après midi, debut du chantier, nous avons porte des briques avec en stereo Margo et Marie chantant la variete francaise. Nous en avons laisse quelques unes pour demain tout de meme.

A present ici HD Kote pour la France, les francais parlent aux francais, quelques messages personnels:
- Pour Monsieur et Madame Fichet: Maud s est trompee de car et est arrivee a St Etienne, je repete…
- Vio embrasse poulette
- Margo cherche repreneur pour des medic pour tourista & co qui ne servent pqs (on sait, vous etes decus…)

On vous embrasse, tres vite des photos !

HD Kote, Damien et Marie pour l Equipe d Inde Espoir 2008, A vous Paris…